Située au nord-ouest de l’Inde, la région du Ladakh offre des paysages à couper le souffle, dans un contraste de couleurs saisissants, des montagnes aux sommets enneigées aux vallées profondes, en passant par les lacs et les rivières. Moins connu que le Népal ou le Tibet, le Ladakh, doté d’un patrimoine naturel, culturel et spirituel très riche, est une région à découvrir, entre treks remarquables et immersion dans une culture influencée par le bouddhisme. Pour vous, Atalante vous dévoile les 5 bonnes raisons de vous rendre au Ladakh.
Effectuer un trek dans une région préservée
Activité incontournable, le trekking se pratique de la fin du printemps au début de l’automne, période idéale avec des températures agréables, entre 25 et 30 degrés en journée. En compagnie de votre guide local, francophone et expert de la région, vous partirez sur certains des sentiers de randonnée les plus emblématiques, tels que celui de la vallée de la Markha. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce trek est accessible à tout bon marcheur ayant l’habitude de randonner en altitude. En effet, ce ne sont pas tant les distances et les dénivelés que l’altitude qui peut rendre l’effort plus soutenu, d’où l’importance de respecter des périodes d’acclimatation. Comme le précise Philippe, “nous avons apprécié la progressivité du trek qui a permis une acclimatation optimale”. En compagnie de votre guide, professionnel aguerri et expert de la région, vous avancerez sur les sentiers en toute sécurité et en toute sérénité afin de profiter pleinement de cette expérience. Pour les trekkeurs plus expérimentés, nous vous proposons la traversée du Zanskar, pour un trek aux airs de bout du monde, dans cette région isolée du Ladakh.
Explorer des paysages sauvages et grandioses
Lors de votre trek, vous traverserez des paysages sauvages et préservés, à la beauté incomparable. Plus haute région d’Inde avec une altitude moyenne de 3000m, les montagnes arides et minérales vous accompagneront tout au long de votre chemin et vous serez conquis par le contraste de couleurs avec le bleu des lacs Tso Moriri et Tso Kar. Lors de votre traversée des hauts plateaux du Changtang, vous croiserez peut-être des nomades, venus faire paître leurs troupeaux dans ces pâturages. Les fleuves du Zanskar et de l’Indus parcourent les vallées fertiles de la Nubra et de la Markha et permettent aux habitants de cultiver leurs terres. Un voyage tout en beauté et en contrastes vous attend dans cette région méconnue et préservée.
Découvrir la culture du peuple ladakhi
Peuple sédentaire, les ladakhis habitent dans les vallées, là où les cours d’eau leur assurent une irrigation naturelle pour leurs terres et cultivent du blé, de l’orge ou de la luzerne. Ils confectionnent également des vêtements en laine, tissent des étoffes et des tapis et fabriquent des bijoux en argent. L’agriculture et l’artisanat sont leurs sources principales d’activité et de revenus. Les quelques nomades qui subsistent vivent grâce à leurs troupeaux de yaks, de chèvres ou de moutons. Que ce soit la laine ou le lait de leurs bêtes, ou même le sel récolté dans les lacs d’altitude, ils échangent ces denrées contre des céréales ou des étoffes. Une véritable économie circulaire qui leur permet de vivre au cœur de ces espaces isolés. Lors de vos étapes dans les villages, vous découvrirez plus en détail cet artisanat local et le soir, dans les auberges, vous pourrez goûter à quelques-unes des spécialités locales, comme la thukpa, soupe de nouilles ou les momos, raviolis tibétains.
Se plonger dans la religion bouddhiste
Dès votre arrivée, vous serez plongés dans la culture du pays, fortement influencée par le bouddhisme tibétain. Omniprésent dans la vie des ladakhis, le bouddhisme rythme leur quotidien et de nombreux festivals ont lieu tout au long de l’année. Parmi les plus populaires, on peut citer le festival du Ladakh, également connu sous le nom de Dosmoche, qui se déroule au monastère de Leh en février ou encore celui d’Hemis en juin ou juillet. Les ladakhis, d’où qu’ils soient, sédentaires ou nomades, sont prêts à parcourir des distances importantes pour y assister. Toujours très colorés et animés, ils se déroulent au son des cymbales et des tambours et les moines se parent de costumes traditionnels et de masques effrayants pour exécuter des danses, appelées les chams. Comme Élodie qui a eu la chance de participer au festival Tak-Tok lors de son voyage en novembre, vous aurez peut-être l’opportunité, selon vos dates de voyage, d’assister à l’un de ces festivals. Un moment à ne pas manquer pour s’imprégner encore davantage de la culture du peuple ladakhi et vivre des moments forts en émotions.
Visiter les monastères, emblématiques du Ladakh
Au détour d’un sentier ou lors de vos étapes dans les villes et les villages, vous découvrirez les nombreux monastères, appelés gompas. Parmi les incontournables, nous vous conseillons les monastères de Thiksey, d’Hemis, de Lamayuru et d’Alchi, chacun avec sa particularité. Alors que le monastère d’Hemis est considéré comme le plus grand et le plus riche du Ladakh, celui de Lamayuru est probablement le plus pittoresque, perché sur une colline rocheuse et renfermant une bibliothèque riche en manuscrits bouddhistes rares et anciens. Les fresques murales du monastère d’Alchi, classées à l’Unesco et véritables joyeux de l’art bouddhiste, vous laisseront sans voix, tout comme la statue de Bouddha de 15 mètres de haut du monastère de Thiksey. Ces monuments, au-delà de leur beauté, sont des témoins importants de l’histoire et de la culture de cette région, et font partie intégrante d’un voyage au Ladakh.
Du circuit découverte au trek itinérant, Atalante vous propose plusieurs voyages au Ladakh, adaptés à votre niveau, votre budget et vos dates. Tous nos conseillers seront ravis de vous aider à organiser votre voyage !
Crédits photos : Portier Rémi, Jsk12, Nhan, Curioso.Photography, Patchiya, Klublu, Thanipat, Dmitry Rukhlenko, Francis92, Emard Philippe, Viktorov.pro