Femmes ouzbeks en tenue traditionnelle

Guide de voyage de l'Ouzbékistan Biodiversité

Environnement

Protection de la biodiversité

L'Ouzbékistan abrite une biodiversité exceptionnelle, où les écosystèmes variés cohabitent harmonieusement, préservant ainsi une véritable richesse naturelle.

Sa faune est aussi diverse que fascinante, avec des espèces emblématiques telles que le tigre de Sibérie, le léopard des neiges, l'ours brun et de nombreux oiseaux migrateurs qui ont trouvé refuge dans les vastes réserves naturelles du pays.

Les paysages ouzbeks se parent d'une flore luxuriante, allant des étendues de steppes aux prairies fleuries, en passant par les majestueuses forêts de conifères et les oasis verdoyantes, offrant ainsi un spectacle enchanteur à tous les amoureux de la nature.

Géographie

L’un des plus grand pays d’Asie centrale, l’Ouzbékistan s’étend sur environ 900 km du Nord au Sud et 1 400 km d’Est en Ouest. C’est un pays en grande partie désertique constitué de grandes plaines et des montagnes à l’Est. Le sommet le plus élevé est le Khazret Sultan (4 643 mètres d’altitude), situé à la frontière avec le Tadjikistan.

L’Ouzbékistan fait partie des pays les plus enclavés au monde et il faut d’ailleurs traverser les frontières de deux autres pays pour avoir accès à l’océan (c’est le seul pays au monde avec le Liechtenstein à être doublement enclavé).

Le pays partage ses frontières avec 5 pays (terminant par « stan ») : le Turkménistan, l’Afghanistan, le Kazakhstan, le Tadjikistan et le Kirghizistan. Une grande partie de l’Ouest du territoire ouzbèke est recouvert par le grand désert du Kyzyl-Koum, le plus étendu d’Asie centrale. Au Sud-Ouest, une partie du désert du Karakoum traverse également le pays.

Le pays des coupoles bleues est également bordé et traversé par les deux plus grands fleuves d’Asie Centrale : l’Amour-Daria, qui prend sa source dans les montagnes du Pamir, au Tadjikistan, et la Syr-Daria qui prend sa source dans les montagnes du Tian Shan au Kirghizistan. Ses deux fleuves alimentent (pour ne pas dire alimentaient) la mer d’Aral.

Situation environnementale 
La mer d'Aral, qui est partagées avec le Kazakhstan, n’est quasiment plus alimentée par les deux fleuves du fait de barrages en amont et des nombreux prélèvements effectués par tous les pays traversés, pour irriguer les cultures, en particulier les champs de cotons. Un vrai désastre écologique qui a vu diminuer le niveau de la mer d’Aral depuis l’années 60. L’évolution actuelle laisse présager sa disparition imminente, en 2025 !