L’aventure vers le Grand Nord débute aujourd’hui.
Selon votre plan de vol, vous partez en direction de : Reykjavik, la vibrante capitale islandaise, ou Copenhague, joyau scandinave niché entre tradition et modernité.
Selon votre heure d’arrivée, prenez le temps de flâner dans les rues animées, de goûter aux spécialités locales, entre harengs fumés, pain noir ou skyr crémeux, et de vous imprégner de l’atmosphère nordique.
Repas libre en ville et navette aéroport à votre charge
Ce matin, un vol vous fait basculer dans l’immensité : le Groenland. À travers le hublot, la blancheur infinie défile : fjords gelés, montagnes enneigées, calotte glaciaire craquelée; un avant-goût de ce monde à part.
Ilulissat apparaît enfin, perchée sur la côte ouest. Terre d’icebergs, de silence et de contrastes. Dès la descente de l’avion, le froid mordant, la lumière cristalline et les paysages lunaires annoncent un profond dépaysement. Vous êtes bien dans l’Arctique, là où l’humain vit au rythme du froid.
Accueil par votre guide, spécialiste du terrain, et installation à l’hôtel.
Au programme de la fin de journée, premier briefing et préparation du matériel pour l’expédition.
La nuit sera sans doute imprégnée d’excitation à l’idée du grand départ de demain.
L’instant tant attendu est arrivé. Après les derniers ajustements, les pulkas enfin harnachées, nous quittons Ilulissat à ski, laissant derrière nous les dernières traces du monde habité. Devant nous s’élève le massif d’Akinaaq, territoire brut, silencieux et souverain.
Dans la lumière rasante du Grand Nord, chaque flocon semble suspendu dans l’air, et la calotte glaciaire se dessine à l’horizon, gardienne immobile des confins groenlandais.
Au fil des heures, la solitude s’impose comme une compagne, et l’effort comme une langue nouvelle à apprivoiser. À mesure que nous avançons, des panoramas saisissants s’offrent à nous : ondulations de neige vierge, falaises de glace figées dans le temps.
En fin de journée, nous installons notre premier bivouac en territoire inuit. L’occasion d’apprendre les gestes essentiels de la vie polaire : monter sa tente par grand froid, s’organiser avec son binôme, apprivoiser l’effort et le silence.
Nous passons la nuit dans des tentes trois places aménagées pour deux. Une grande tente mess nous rassemble à l’heure des repas, dans une ambiance chaleureuse autour du réchaud.
Le matin s’ouvre sur un silence presque sacré. La tente est couverte de givre, nos gestes sont plus sûrs. Le rituel du camp s’installe : petit déjeuner, démontage précis, chargement méthodique des pulkas.
Nous glissons à travers le relief tourmenté d’Akinaaq, entre crêtes glacées et vallées abritées, jusqu’à ce que la banquise du fjord Nunatarsuaq s’offre à nous, vaste, blanche, ponctuée de silhouettes colorées : un camp saisonnier de pêcheurs inuits. Chiens de traîneaux, cahutes colorées, et si la chance nous sourit, quelques échanges discrets viendront éclairer notre journée.
Le bivouac s’élève une fois encore dans le froid mordant.
Vivre dehors devient une routine exigeante mais profondément gratifiante. Monter sa tente malgré le vent, se glisser dans un sac de couchage encore froid, faire fondre la neige pour cuisiner… Chaque geste se transforme en rituel. Peu à peu, nous trouvons notre rythme dans cette vie simple mais intense, une immersion totale où chaque journée devient un apprentissage et chaque moment, un instant suspendu au cœur du Grand Nord.
Aujourd’hui, nous mettons le cap vers l’un des lieux les plus intenses de notre expédition : une presqu’île isolée, aux portes de l’Inlandsis. La progression est lente, presque cérémonieuse. Icebergs échoués, crêtes scintillantes, silence vibrant.
À chaque pas, l’ombre immense de la calotte se rapproche, monument blanc qui occupe le ciel et l’âme. L’effort crée des liens puissants : le groupe se soude dans l’épreuve, les regards deviennent complices, et les paroles rares, mais essentielles.
Le soir, lorsque nous atteignons le rivage glacé face à la calotte, un frisson nous parcourt. Devant nous s’élève un mur de glace, vieux de milliers d’années, qui semble nous observer en retour. Nous savons que ce moment restera inscrit en nous, bien au-delà du voyage.
Le vent souffle plus fort, le froid est plus net. Ce matin, nous nous enfonçons dans une blancheur sans limite. Depuis les moraines, le désert de glace s'étire à perte de vue. L’Inlandsis – cette mer figée couvrant 80 % du Groenland – nous domine de toute sa majesté.
Le silence est total. Pas un oiseau, pas un son. À l’horizon, les montagnes d’Angmagssalik, théâtre du premier hivernage de Paul-Émile Victor, dressent leur mémoire.
Nous marchons dans les pas des grands explorateurs, ceux qui, portés par l’audace et l’inconnu, ont ouvert la voie dans ces territoires sans repères. On se sent minuscule, mais intensément vivant.
Le bivouac est planté sur une crête balayée par le vent, face à l’absolu. La nuit tombe sur un monde lunaire. Là, dans l’obscurité glacée, chacun mesure la chance rare d’avoir foulé ce seuil du monde connu.
Changement de cap. Nous virons vers l’ouest, entamant la traversée du massif d’Iviangernarsuit. Les montagnes s’enchaînent comme une procession silencieuse. Les pulkas crissent, les corps s’accordent à la cadence du froid.
Ici, aucune motoneige. Seuls les sillons des traîneaux à chiens strient de temps à autre la blancheur totale. L’immensité est nôtre. Chaque jour, le même rituel : monter le camp, creuser la table dans la neige, fondre la glace pour un thé brûlant. Le monde s’est réduit à l’essentiel, et c’est une délivrance.
Les paysages défilent comme des songes : lacs gelés bordés de silence, crêtes vertigineuses battues par le vent, vallons secrets nichés dans la blancheur. L’effort se fait offrande, et chaque bivouac devient un sanctuaire de chaleur partagée.
Derniers kilomètres avant Oqaatsut, le point final de notre expédition.
Là, une cinquantaine de pêcheurs vivent encore de manière traditionnelle dans des maisons en bois colorées, nichées au creux d'une baie tantôt figée et parsemée d'Icebergs, tantôt libre d'eau et griffée des rotations des bateaux. L'occasion d'observer les inuits partir à la chasse en traîneau, poser leurs filets, conditionner le poisson attrapé...
Le soir venu, nous installons une dernière fois notre bivouac près du village, dans une atmosphère teintée d’émotion. Le groupe est soudé, riche de ces jours partagés, de ces efforts communs, de ces silences échangés. Le retour à la réalité approche, mais chacun sent déjà que quelque chose de précieux restera inscrit au fond de soi.
Dernier rangement du camp à Oqaatsut avant de rejoindre en bateau le village coloré d'Ilulissat.
De retour en ville, c’est le moment du dépaquetage, du rangement du matériel, et surtout... de retrouver un peu de confort : une douche chaude, un vrai lit, et un plat chaud en ville. Après cette expédition hors du temps, nous ne regardons plus le confort moderne de la même façon.
Pour conclure cette transition en douceur, nous prolongeons ce moment de retour au calme par une séance de sauna. Une heure et demie de chaleur enveloppante pour relâcher les muscles, laisser fondre la tension, et savourer cette parenthèse de bien-être nordique. Une dernière respiration avant la fin du voyage.
Note : si la mer n'est pas navigable, le trajet entre Oqaatsut et Ilulissat peut s’effectuer en motoneige
Dernière journée, mais certainement pas la moindre. Le Groenland nous offre un bouquet final grandiose.
Raquettes aux pieds, nous partons pour une ultime exploration. Le sentier serpente dans la vallée de Sermermiut, berceau d’anciennes civilisations inuit. Le silence est total, la lumière irréelle. Et soudain, au détour d’une colline, le fjord glacé apparaît. Une mer de glace, figée par l’hiver, où d’énormes icebergs s’alignent, prisonniers des hauts-fonds.
Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, ce site nous coupe littéralement le souffle. Des géants de glace, immobiles mais vivants, semblent attendre quelque chose.
Le récent musée de l'Icefjord vaut le détour (en option), pour aller encore plus loin dans l'approfondissement de nos connaissances sur l'univers des glaciers.
Retour à l’hôtel. Les images de la journée tourbillonnent encore dans nos esprits.
NB : Selon les conditions atmosphériques, possibilité en option d'aller naviguer en bateau au milieu des icebergs dans le fjord.
Derniers instants en terre arctique. Nous plions les sacs, rangeons le matériel, jetons un dernier regard à notre équipement devenu complice.
Selon les horaires de vol, un temps libre vous permet de déambuler dans les ruelles d’Ilulissat. Les maisons colorées semblent plus familières désormais. La lumière, elle, ne vous quittera plus.
Puis vient le moment du départ. À l’aéroport, les paysages défilent une dernière fois derrière les vitres. Un morceau de vous reste ici, quelque part entre glace, silence et ciel infini.
À l’arrivée à Reykjavik ou Copenhague, chacun retrouve la ville à son rythme. Dîner libre et transfert à vos frais.
Vous rejoignez l'aéroport par vos propres moyens.
Vol pour la France.
Une chose est sûre : le Groenland ne s’oublie pas. Il s’imprime. Il habite.
Les souvenirs de cette aventure arctique continueront de vibrer longtemps encore, comme une aurore boréale dans le creux du cœur.
| Du | Au | Prix | État | Intéressé(e) ? | Réservez votre aventure |
|---|---|---|---|---|---|
| dim. 08/03/2026 | sam. 21/03/2026 | 5 949 € |
Départ initié
4 inscrits
et 1 intéressé
Il y a 4 inscrits pour le départ du 08/03/2026 :
Matthieu
45-60 ans
Raphaële
Mikael
30-45 ans
Sabrina
30-45 ans
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Je suis intéressé(e)
Prévenez-moi des changements de statut et d'intérêt de ce départ
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Réserver |
| jeu. 12/03/2026 | mer. 25/03/2026 | 5 799 € |
Confirmé dès 4 inscrits
1 inscrit
Il y a 1 inscrit pour le départ du 12/03/2026 :
Arnaud
45-60 ans
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Je suis intéressé(e)
Prévenez-moi des changements de statut et d'intérêt de ce départ
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Réserver |
Le nombre de participants peut être inférieur au nombre minimum indiqué ci-dessus.
Pour ce voyage, nous vous recommandons notre assurance multirisque, spécialement étudiée pour le voyage d'aventure.
Nous mettons un point d’honneur à proposer une alimentation équilibrée et adaptée aux exigences du milieu arctique. L’objectif est de fournir l’apport énergétique nécessaire à l’effort et aux conditions polaires, tout en conservant un aspect convivial et gourmand.
Déplacements sur place
Voyage effectué du 06/03/2017 au 20/03/2017
Magnifique!!!! Foncez..
Magnifique voyage au Groenland. Les paysages sont incroyables et variés. Nous avons en plus eu la chance de rencontrer des habitants: des pêcheurs, une institutrice ( qui nous a accueilli chez elle, fait goûter 4 types de poissons, inviter à l'école, et à un cours de pêche avec ses 4 élèves et amenés sur le lieu de pêche en moto neige ). Le rythme est bon et soutenu. Nous avons bénéficié d'un temps superbe. Un grand merci à Nicolas, notre guide, expérimenté et passionné.
