Conseiller voyages chez Atalante, Lucas est parti au Cap-Vert au mois d’octobre pour y effectuer les sommets de Santo Antão . Voici les cinq éléments qui l’ont particulièrement marqué lors de cette belle expérience.
L’ambiance musicale de Mindelo
Son sourire empli de douceur veille désormais sur la Praça Dom Luis. Le visage de Cesária Évora est connu de tous les Cap-Verdiens mais c’est l’artiste portugais Vihls qui lui a rendu hommage, en octobre 2019, avec une œuvre taillée dans la pierre, impressionnante de réalisme. Dans le quartier historique de Mindelo, la capitale culturelle de l’archipel, la « Diva aux pieds nus » s’affiche d’ailleurs sur tous les murs… et pas seulement. L’icône locale a aussi le droit à un billet de banque à son effigie ou encore à une statue proche de l’aéroport de São Vicente, qui porte son nom.
Native de Mindelo et restée proche du peuple malgré sa renommée internationale, Cesária Évora représente mieux que quiconque la richesse de la culture cap-verdienne. Et plus de dix ans après sa mort, en 2011 à l’âge de 70 ans, les plus grands succès de la chanteuse de morna ambiancent toujours les nombreux cafés de Mindelo. La jeune génération s’en inspire et perpétue la tradition d’une ville où, au milieu des pêcheurs et des randonneurs qui reviennent de Santo Antão, la musique continue de tenir une place centrale.
Native de Mindelo et restée proche du peuple malgré sa renommée internationale, Cesária Évora représente mieux que quiconque la richesse de la culture cap-verdienne. Et plus de dix ans après sa mort, en 2011 à l’âge de 70 ans, les plus grands succès de la chanteuse de morna ambiancent toujours les nombreux cafés de Mindelo. La jeune génération s’en inspire et perpétue la tradition d’une ville où, au milieu des pêcheurs et des randonneurs qui reviennent de Santo Antão, la musique continue de tenir une place centrale.
La richesse de l’agriculture
Des dix îles composant l'archipel du Cap-Vert, Santo Antão est celle qui est la plus éloignée du continent africain. Cela ne l'empêche pas de fournir ses voisines en fruits et légumes, sa principale ressource étant l'agriculture. Papayes, goyaves, mangues et bananes... les trésors des arbres fruitiers ne manquent pas et permettent aux locaux comme aux touristes randonneurs de prendre des forces pour toute la journée. Si la chaîne de montagnes qui traverse cette île d'origine entièrement volcanique n'a pas dû leur faciliter la tâche, les "Santantonenses" ont su s'adapter. C'est en optant pour des cultures en terrasses sur les versants Nord, très verdoyants, et en mettant en place des levadas - système d'irrigation en canaux rendu célèbre à Madère -, qu'ils ont pu produire en quantité et en variété. Les pommes de terre, le manioc et les patates douces se retrouvent souvent dans les assiettes pour accompagner poulets ou poissons. Quant à la canne à sucre, elle est essentielle dans la conception du rhum local, à déguster après une bonne journée de marche... et avec modération !
La sympathie de notre équipe
« Bom dia Max ! Bô ta bom ? » Le long des sentiers des sommets de Santo Antão, il est fréquent de croiser des locaux qui, apercevant notre guide historique, le saluent chaleureusement. Il faut dire que Max a le contact facile et une joie de vivre contagieuse. Originaire de l'île de São Nicolau, plus à l'Est, ce polyglotte connait parfaitement les habitants, les chemins ainsi que la flore de Santo Antão. Au sein de l'équipe locale du Cap-Vert, notre première agence implantée en Afrique, l'expertise est de rigueur pour tous nos guides, qui forment une équipe soudée dont certains membres se sont rencontrés sur les bancs du lycée. Un professionnalisme mis au service de nos voyageurs avec le sourire, pour ne jamais oublier le dicton national, « Cabo Verde, no stress » !
L’authenticité des rencontres
À moins de s'appeler Antoine de Maximy, l'animateur de l'émission « J'irai dormir chez vous » dont Huwans a été partenaire avant sa fusion avec Atalante, il est rarement simple d'aller au plus près des populations locales en voyage, surtout quand on ne parle pas la langue. Au Cap-Vert, les circuits proposés vous permettent de découvrir le quotidien des habitants qui vous reçoivent pour diner et passer la nuit, celui des enfants qui étudient à l'école ou bien des agriculteurs travaillant dehors. Avec votre guide en facilitateur de rencontres et traducteur, sans le moindre touriste à l'horizon, l'authenticité des échanges est au rendez-vous. Après tout, ce sont souvent ces moments que l'on conserve gravés dans notre mémoire à notre retour en France.
La variété des paysages
Il faut le voir pour le croire ! Malgré une superficie dix fois moins importante que celle de la Corse, Santo Antão héberge une variété de paysages époustouflante. L'arrivée du ferry au Sud de l'île nous plonge immédiatement dans un univers aride, presque désertique, qui laissera place quelques kilomètres plus loin, derrière les montagnes, à une végétation luxuriante. Des forêts, canyons ou volcans défilent sous nos yeux tout au long du séjour. En terme de niveau, il y en a également pour tous les goûts : les amateurs de treks soutenus se mesureront au Topo da Coroa, le point culminant de l'île (1979 m) et aux sentiers muletiers qui serpentent dans les vallées et permettent de relier des petits villages accessibles uniquement à pied. Ceux qui préfèrent les randonnées plus accessibles pourront eux profiter des chemins côtiers et des falaises plongeant dans l'océan, comme du calme de Tarrafal, un charmant village de pêcheurs où terminent certains de nos circuits.